samedi 7 juin 2025

OVNI EN FORME DE CONE OBSERVE SUR MANISES - ESPAGNE - 1979

 INCIDENT D’OVNI A MANISES - ESPAGNE

Traduction et source : https://en.wikipedia.org/wiki/Manises_UFO_incident

L’incident de l'OVNI de Manises a eu lieu le 11 novembre 1979, forçant un vol commercial de la compagnie espagnole Transportes Aéreos Españoles, avec 109 passagers, à effectuer un atterrissage d'urgence à l’aéroport de Manises à Valence, en Espagne, alors qu'ils survolaient Ibiza.  Après l'atterrissage d’urgence, un Dassault Mirage F1 de l'armée de l'air espagnole a décollé de la base de Los Llanos afin d'intercepter l'objet mystérieux. 

Il s'agit de l’observation d'OVNI la plus célèbre d'Espagne.

Détails de l'incident

Super Caravelle SE-210 de la défunte compagnie aérienne française Air Provence.

Un TAE Super caravelle fut le premier avion impliqué dans l'incident. 

Le vol JK-297 avait décollé de Salzbourg (Autriche) avec 109 passagers à bord, et avait fait une escale de ravitaillement sur l'île de Majorque avant de mettre le cap sur Las Palmas.

À mi-vol, vers 23 h, le pilote Francisco Javier Lerdo de Tejada et son équipage ont remarqué une série de lumières rouges qui approchaient rapidement de l'avion. Ces lumières semblaient être sur une trajectoire de collision avec l'appareil, ce qui a alarmé l'équipage. Le commandant de bord a demandé des informations sur ces lumières inexplicables, mais ni le radar militaire de Torrejón de Ardoz (Madrid) ni le centre de contrôle de vol de Barcelone n'ont pu fournir d'explication à ce phénomène.

Afin d'éviter une collision, le commandant de bord a modifié son altitude. Cependant, les feux ont suivi la nouvelle trajectoire et sont restés à environ 500 mètres de l'avion. L'objet violant toutes les règles de sécurité élémentaires et une manœuvre d'évitement jugée impossible par l'équipage, le commandant a décidé de dévier de sa trajectoire et a effectué un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Manises. C'était la première fois dans l'histoire qu'un vol commercial était contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à cause d'un OVNI.

L'équipage a signalé l'abandon de la poursuite juste avant l'atterrissage. Cependant, trois nouveaux signaux d'OVNI ont été détectés par le radar, chacun d'un diamètre estimé à 200 mètres. Les objets ont été vus par plusieurs témoins. L'un des OVNI est passé très près de la piste de l'aéroport, et l'équipage a allumé des feux de secours au cas où l'objet serait un vol non immatriculé en difficulté.

Un Mirage F1 poursuit un ovni en forme de cône…

Face à l'absence de réponse à toutes les tentatives de communication, un Mirage F1 décolla de la base aérienne voisine de Los Llanos (Albacete) pour identifier le phénomène. Le pilote, le capitaine de l'armée de l'air espagnole Fernando Cámara, dut augmenter sa vitesse à Mach 1,4 pour établir un contact visuel avec ce qu'il percevait comme une forme de cône tronqué affichant une couleur vive changeante. Malgré ses efforts initiaux, l'objet disparut rapidement. Le pilote fut informé d'un nouvel écho radar, indiquant qu'un autre objet pourrait se trouver près de Sagunto (Valence).

Lorsque le pilote fut suffisamment proche, l'objet accéléra et disparut à nouveau. Cette fois, cependant, l'OVNI sembla réagir et l'avionique du chasseur fut brouillée : ses systèmes de vol électroniques étaient brouillés et le système d'alerte embarqué du F1 avertit le capitaine Cámara comme s'il était surveillé par un radar de missile à ondes continues. Finalement, après une troisième tentative de contact, l'OVNI disparut enfin, cap sur l'Afrique. Après une heure et demie de poursuite, et faute de carburant, le pilote fut contraint de retourner à la base, sans résultat.

Explications possibles

L'impact public de l'incident fut tel qu'en septembre 1980, il parvint jusqu'aux Cortes Generals (Parlement espagnol). Le député de la Chambre haute, Enrique Múgica Herzog, demanda publiquement une explication officielle, mais l'hypothèse d'une observation d'OVNI fut écartée et l'incident fut attribué à une série d'illusions d'optique bizarres.

Le rapport officiel complet, déclassifié par l’armée de l'air espagnole en août 1994, indique que le pilote du Super caravelle JK-297, Javier Saenz de Tejada, l'équipage au sol de l'aéroport de Manises et le capitaine de l'armée de l'air, Fernando Cámara, auraient été induits en erreur par des « éclairs émis par un complexe industriel chimique éloigné » (à environ 160 km de Manises) « et par des étoiles et des planètes ». Bien que cette possibilité ait été longuement débattue et rejetée à plusieurs reprises par toutes les parties concernées, elle demeure la seule explication non liée aux ovnis.

Les difficultés rencontrées par le chasseur en vol n'ont pas été mentionnées dans le communiqué. La panne du système électronique à bord du Mirage F1 pourrait néanmoins s'expliquer par le fait que la Sixième Flotte américaine était stationnée dans la zone et utilisait un puissant équipement de guerre électronique en attendant l'issue de la crise des otages en Iran. Le pilote de combat du F1, Fernando Cámara, a rejeté cette hypothèse, affirmant que la Sixième Flotte était trop loin et que, de plus, ses systèmes avaient été brouillés lorsqu'il avait tenté de verrouiller l'OVNI avec un missile infrarouge.

 

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