vendredi 27 décembre 2024

OVNI - UFO - UAP : UNE OBSERVATION NON EXPLIQUEE AU SÉNÉGAL A TIEKENE

 UNE OBSERVATION AU SÉNÉGAL A TIEKENE (KOUMPENTOUM) 1998-1999.


SITUATION - LOCALISATION

Tiekene, 
c’est un petit village au Sénégal situé près de Boussoura à quelques kms de Koumpentoum. Nous sommes déjà sur la région de Tambacounda. La région de Kaffrine commence à quelques kms. Ce village est situé à environ 400 kms au sud-ouest de Dakar. L’observation à lieu à partir de la piste, à environ 500 m de la sortie nord du village de Tiekene, après les dernières habitations. Les observations d’ovni en Afrique noire sont relativement rares, quelques cas seulement sont connus au Sénégal, mais cela s’explique aisément par le manque de médias locaux, d’instruction, par les faibles revenus de la majorité de la population, par le manque d’information etc… Un cas nous parvient, il est donc important de le répertorier et d’enquêter car il peut être utile pour l’avenir.

Ci-dessus carte de l’ouest Afrique, zone Sénégal et Gambie.

ORIGINE DE L’INFORMATION

Carte région de Koumpentoum.

Je fais l’objet de diverses interventions dans les médias, dans le cadre des Repas Ufologiques que j’avais créé vers 1997 et qui avaient pris une importante extension à cette époque. En octobre 2008, je reçois un mail dans lequel Monsieur Amadou N’Diaye, qui a appris notre existence par un média, me signale connaître une personne qui est actuellement à Dakar au Sénégal, Monsieur Akhalou Baye qui a été le témoin d’une observation d’un objet similaire à un « soleil ardent » qui s’est posé à terre et qui est reparti une à deux minutes plus tard. Il n’a jamais identifié cet objet, l’observation reste gravée dans sa mémoire, il n’a pas d’explication. C’est pourquoi, mon informateur intrigué par ces faits, s’adresse à des spécialistes dans ce domaine, pour essayer d’en savoir plus et faire connaître cette histoire. À la suite de ce contact, j’ai rencontré Monsieur Amadou N’Diaye afin d’en savoir plus sur cette observation.

LE TÉMOIN ET L’INFORMATEUR

Mon informateur, Monsieur Amadou N’Diaye (1) est commerçant à Paris, il a été à l’école primaire à Dakar, il est installé en France depuis une vingtaine d’année. Il est cultivé, connait les habitudes des Français et il est parfaitement intégré. Il a la quarantaine aujourd’hui. (2009) Il est toujours en rapport avec le témoin, qui est un ami depuis plus de 20 ans. Il a donc été en mesure de le contacter pour obtenir des précisions, le témoin lui ayant parlé de son observation il y a 4 ou 5 ans à l’occasion d’un voyage dans son pays où il retourne régulièrement, sa famille étant restée à Dakar.

Le témoin Akhalou Baye (1) est quant à lui resté au Sénégal, dès l’âge de 18 ans environ, il a quitté sa région natale des environs de Koumpentoum pour venir à Dakar où il occupe divers petits emplois, actuellement tenant une petite boutique où il fait le commerce de tout ce qui entre dans le domaine de la quincaillerie, électricité… Il a lui aussi aujourd’hui la quarantaine. Il n'a que peu fréquenté le milieu scolaire, voir pas si j’en déduis la description qu’en fait Amadou N’Diaye. Mais au Sénégal, dans les campagnes, peu de personnes fréquentaient à cette l’époque l’école.

Le témoin est fiable, sérieux, compte tenu du déroulement de cette affaire, il n’a pas été influencé par les reportages médiatiques en France, ni par les médias Sénégalais dans lesquels le dossier des OVNI n’est jamais relaté. Ce cas avait plus de chance de rester inconnu que de parvenir à la connaissance de personnes qui suivent ce phénomène.

L’ENQUÊTE

Je me suis rendu à Paris ou j’ai rencontré mon informateur après avoir fixé un rdv, mais il s’avérait que les informations qu’il détenait étaient vraiment très peu précises. Une masse comme une sorte de soleil qui arrivait à une vitesse moyenne, qui a semblé s’être posé au sol durant une minute, il pouvait alors voir dans la masse lumineuse une sorte d’objet ovoïde gris, qui est ensuite reparti à une vitesse fulgurante dans la direction approximative d’où il venait. Je lui ai donc remis un questionnaire basique, lui demandant de bien vouloir contacter son ami pour avoir plus de détails. Par chance il maitrise bien internet et donc il été en mesure de converser avec lui par WhatsApp et de lui communiquer par mail le questionnaire.

Environ un mois plus tard, je conviens d’un nouveau RDV, Amadou N’Diaye ayant reçu en retour le questionnaire et il a obtenu de nombreux détails sur l’observation, nous avions ensemble évoqué tout ce qui était utile de relever afin d’archiver et de répertorier ce cas.

RÉCIT SOMMAIRE

Alors que je m’étais rendu dans ma famille proche de Koumpentoum, je n’ai plus la date exacte, mais c’était certainement en Aout ou Septembre 1998-1999, quittant alors le cercle de ma famille après avoir déjeuner, vers 15 h 00, pour me balader dans les environs. J’ai pris mon vélo et je me suis dirigé après 20 mn de balade dans le chemin en terre, une piste, qui va vers les maisons composant ce qu’on appelle comme lieu-dit : Tiekene. J’avais dépassé les dernières maisons d’environ 500 m lorsque sur ma gauche, venant du Nord-Ouest mon attention est attirée par une grosse boule très lumineuse qui arrive dans ma direction, en perdant de l’altitude et qui se déplace assez lentement, je dirais 5 à 7 secondes pour arriver proche du sol à peut-être 400 mètres de moi.

Reconstitution de la scène de l’observation.

L’objet semble s’arrêter une seconde ou deux et descend de quelques mètres (5 à 8 m, il était bas, proche de la hauteur des arbres) pour probablement se poser, mais avec la forte lumière, je ne peux pas dire s’il était vraiment posé au sol ou s’il reposait sur des pieds. D’autre part quelques arbustes me gênaient un peu, mais je voyais tout de même l’ensemble de cette masse lumineuse qui paraissait solide. Je stoppe mon vélo, je descends et je tiens mon vélo par le guidon, surpris, n’ayant jamais vu un tel phénomène. Beaucoup moins rapide qu’une météorite, il se déplaçait beaucoup plus lentement et « j’ai eu le temps, alors que j’étais encore à rouler lentement à vélo sur la piste, de le voir venir dans ma direction ». Ayant mis le pied à terre, l’objet est comme posé. Il restera dans cette position environ une minute. Mais sans que j’aie vraiment le temps de poser mon vélo à terre, sans aucun bruit, cette lumière – objet, s’élève en une seconde de 20 à 30 m, (plus haut que la position ou il s’est rapidement arrêté lors de son approche). En marquant un arrêt d’un dixième de seconde, après avoir décrit nettement un angle à 90 degrés en repartant instantanément et approximativement dans la direction d’où il était venu à une vitesse fulgurante ! Je dirai en moins d’une seconde. Il disparait alors dans le lointain, très haut, à 80 degrés au maximum, en s’élevant rapidement dans l’espace. C’est donc pratiquement immédiatement qu’il disparaitra tout en ayant pris une altitude beaucoup plus élevée, comme un avion de ligne que l’on regarde presque au-dessus de notre tête. Si on compare cette vitesse de départ fulgurante à celle qu’il avait lorsqu’il est arrivé, on la comparerait à un hélicoptère qui vole au-dessus des arbres et à une vitesse plus rapide 
Origine de l'ovni - ufo - plan google map

L’objet n’a laissé aucune trainée lors de ses déplacements. Ses manœuvres étaient rapides, à angle droit chaque fois qu’il s’est arrêté et instantanément, en une fraction de seconde il poursuivait son déplacement. Le témoin estime que cette masse lumineuse se déplaçait intelligemment, ses manœuvres consistant à se poser, faire deux manœuvres à angle droit, puis décoller pour repartir ce qui ne peut pas être le résultat d’un phénomène, l’objet semblait bien comme « piloté ». Bien que le sol soit composé d’une terre très friable en surface, le témoin n’a vu aucune projection de poussière et aucune fumée. L’objet était très lumineux, sa lumière similaire à la couleur de celle du soleil, se projetait en dehors d’un point qui semblait foncé au centre, gris sans reflet, que l’on devinait. La masse totale devait être similaire à un fourgon tôlé, tandis que le point que l’on devinait au centre, qui semblait être alors l’objet, avait une longueur de 4 ou 5 m sur 2 m 50 de haut en son centre. Cette masse plus sombre était de forme ovoïde, un cercle aplati avec deux extrémités arrondies. L’objet avait bien du volume et lors de ses rares manœuvres on pouvait voir qu’il avait une certaine largeur, peut-être 2 m. (4)

Après ce « spectacle » insolite dont le témoin ne comprenais pas l’origine et qui a duré moins d’une minute, il a repris le vélo posé à terre, poursuivant sa petite balade dans la campagne. Le témoin surpris, mais n’ayant pas l’habitude de voir un tel engin, il n’a absolument pas pensé à se rendre sur le lieu présumé de l’atterrissage. Il a seulement été intrigué, « encore un nouvel avion militaire » pensa t’il et il ne parla pas de ce phénomène à sa famille. Il n’en a d’ailleurs que parlé à deux ou trois personnes une fois rentré à Dakar.

Zone de l’atterrissage de l’objet.

Avec Amadou N’Diaye, nous avons retracé le parcourt d’Akhalou Baye à partir de Google et localisé le lieu de l’observation. Il s’était déjà entretenu avec le témoin de cette localisation. Amadou N’Diaye connait aussi cette région pour y être allé une fois avec son ami, mais évidemment, tout ceci étant lointain, il n’aurait pas été en mesure de faire une localisation précise sans un entretien à ce sujet. (3)

Le témoin ne porte pas de Lunette et il a une bonne vue. Il situe l’heure de l’observation vers 15 h 30 – 16 h 00, ces faits étant anciens, il n’a pas de montre, il se replace seulement dans le contexte traditionnel : déjeuner tardivement, échanger avec sa famille…. Ensuite il décide de partir faire une promenade en vélo, pour bouger, rencontrer des connaissances et voir ce qui a changé dans le secteur. Akhalou Baye n’a pas de véhicule automobile et il se déplace en car ou en taxi collectif. À sa connaissance, il n’y a pas eu d’autres témoins de ce phénomène, mais il pense que probablement des personnes ont été témoin au moins du déplacement de l’objet très lumineux dans l’espace car en campagne les gens sont souvent à l’extérieur. Toutefois il n’a pas porté une grande importance à cette observation et il n’a pas chercher à savoir si d’autres personnes en ont été les témoins. Il n’en n’a pas entendu parler dans le village ou dans les environs. Au niveau de la météo, le ciel était clair, bleu et il y avait du soleil. On pouvait donc facilement observer la totalité du phénomène c’est-à-dire son arrivée lors de son apparition, les différentes phases de descente, pose au sol, élévation et enfin sa disparition. Aucun bruit ne provenait de l’objet ou encore d’un tout autre appareil dans le secteur. Il se rappelle que c’était très calme, sans grand vent et en fait le site de l’observation était silencieux. Le témoin n’avait pas de smartphone ou de téléphone portable à l’époque de son observation, il n’en avait pas alors les moyens (1998-1999).

CONCLUSIONS – RÉFLEXIONS

Les faits ont été relevés avec un maximum de détails et suivant les écrits et les déclarations du témoin et de mon informateur. Compte tenu des circonstances relatives à la révélation de cette observation, on peut écarter la thèse du canular. Le fait qu’il n’y ait qu’un témoin connu, qu’aucune photo ou film n’ait été pris fait que cela fragilise la qualité de l’observation. On notera que ces dernières conditions sont difficiles à obtenir dans un pays ou on vit avec peu d’argent, sans moyens tels appareils photos, caméra, smartphone, voiture … (en se replaçant à l’époque) pour la majorité des Sénégalais, surtout dans les campagnes. Une confrontation avec les phénomènes connus, objets volants aériens connus, objets ou phénomènes célestes ne permet pas dans les conditions actuelles de nos connaissances de donner une explication à cette observation.

Les ufologues privés qui ont tenté de faires diverses recherches sur le phénomène, avançaient pour certains à une époque, que les apparitions avaient fréquemment lieu proche de sites mégalithiques, ou proche de lieu où il y a des perturbations telluriques etc… En faisant des recherches on s’est aperçu qu’il y avait proche du lieu de l’observation, un site mégalithique.

En fait dans cette partie du Sénégal et de la Gambie voisine, il y a plus de 1600 sites mégalithiques dont celui de Tiekene – Boussoura, précisément proche de l’observation. Nous sommes également près de la région du site de Sine Ngayène qui est situé près de Kaolack, sur la Trans gambienne (ou N 4) et proche de la région de Nioro Du Rip, considérée comme le cœur de la zone des mégalithes : plus de 1 000 cercles concentriques avec plus 30 000 pierres érigées !



Photos Zones mégalithes de Sine Ngayène – Tiekene/Boussoura -Sénégal

En fait ces idées, comme en son temps l’Orthoténie, ne sont pas convaincantes et ne permettent pas d’expliquer quoi que ce soit dans une quelconque origine des OVNI.

Les mégalithes ne sont donc pas rares au Sénégal. On connait ceux de Carnac, en France, ceux de Stonehenge en Grande Bretagne, on pense souvent qu’on ne peut trouver ces « monuments » qu’en France, voir en Europe. Mais contrairement à cette idée, en fait les mégalithes sous différentes formes, sont présents dans beaucoup de pays au monde.

Il se trouve que j’ai eu l’occasion dans le courant des années 90 d’aller visiter les mégalithes de Sine Ngayène. À partir de la route nationale, la Trans gambienne, à cette époque en très mauvais état, on devait prendre des pistes, parfois pas très praticable en voiture de tourisme, pour aller sur ce site situé à quelques dizaines de kms de la RN. Une expédition qui déboucha sur un village, et un très grand site de mégalithes totalement abandonnés ou mouton et autres animaux broutaient les herbes sèches ! Ces mégalithes ont en fait été mis en place depuis le III ème siècle avant jésus Christ et jusque que vers le XVI ème siècle. Ils sont fréquemment organisés en cercle et ils servaient à l’inhumation de dignitaires, parfois avec vêtements, poteries, et ornements divers. Certains lieux peuvent aussi avoir servi à des cérémonies en fonctions des diverses croyances locales. On trouve en général les carrières ou été prélevés ces pierres dans un secteur proche des lieux de commémoration ou on trouve ces concentrations de mégalithes. Cette région du Sénégal détient d’ailleurs la plus forte concentration de ces pierres au monde ! La majorité des sites mégalithiques sont protégés par l’Unesco. Certains seulement sont gardés ou font l’objet de panneaux indicateurs, la majorité sont sans véritable protection et sont accessibles à tout le monde.

Paysage typique région de Tiekene/Koumpentoum - Sénégal

Tiekene selon certains, attirerait donc les OVNI du fait de ses mégalithes ! Or, dans la région, il y a des milliers de sites mégalithiques, alors pourquoi plus Tiekene qu’un autre ! Cette théorie est loin d’être prouvée en fait. Oublions-la ! Il faut noter que le site mégalithique de Tiekene a fait l’objet d’études précises et voici ce qu’en dit Archéologie Culture du gouvernement Français :

« La nécropole de Tiekene-Boussoura comprend de très nombreux monuments qualifiés de mégalithiques de par la présence d'au moins une pierre dressée à l'est. Leurs ruines apparaissent dans le paysage sous des formes parfois très différentes : cercles de pierres dressées, cercles pierriers, tumulus pierriers, etc. Neuf de ces monuments, aujourd'hui classés comme monuments historiques au Sénégal, avaient été fouillés par G. Thilmans et C. Descamps dans les années 1970 : ils se distinguent de ceux découverts plus à l'ouest du Sénégal et de la Gambie, par la présence d'inhumations, individuelles ou doubles, parfois sur plusieurs niveaux, comme par l'absence de mobilier associé aux ossements humains ou de céramiques déposées devant la façade orientale du monument. »

Pour les personnes qui seraient intéressées par le mystère des sites mégalithiques, il existe une étude de l’Unesco qui est facilement accessible et qui vous donnera des informations sérieuses sur les fouilles effectuées sur certains sites mégalithiques au Sénégal : à télécharger sur le site de l’Unesco : https://whc.unesco.org/uploads/nominations/1226.pdf

Comme vous l’aurez compris, ce ne sont pas ces mégalithes qui vont expliquer le phénomène OVNI et sa présence sur terre, mais, ils présentent un intérêt culturel et historique. Si vous avez l’occasion d’aller au Sénégal, ils peuvent être aussi pour vous un thème insolite qui vous orientera sur la visite de plusieurs de ces sites.

Il ne solutionne pas ni la présence des OVNIs sur terre, ni encore moins les faits dont a été témoin Akhalou Baye, en plein cœur de la savane Sénégalaise, là ou il n’y a rien de très intéressant à voir ou surveiller. Il est utile de répertorier ce type d’affaire, des détails peuvent aider à cerner entre autres le problème de propulsion de ces appareils. Ils se déplacent lentement, ce qui ne nous choque pas, mais aussi à une vitesse fulgurante comme nous le constatons dans ce présent cas et ce que nous ne savons pas encore faire à ce jour. La couleur et le type de luminosité de cette masse lumineuse peut indiquer à des scientifiques, physiciens et autres spécialistes une direction à prendre et élaborer des hypothèses. Il est donc important de tout noter pour l’avenir et si vous aussi vous avez été témoin d’un objet insolite se posant au sol, se déplaçant à basse altitude ou encore dans le ciel, prenez contact avec la gendarmerie, le GEIPAN à Toulouse au sein du CNES ou avec des enquêteurs dans les associations qui enquêtent sur le dossier des OVNIs et qui surtout se rendent sur le terrain.

Gérard LEBAT.


Gérard Lebat, Université de Droit - Paris, Ex Directeur de Comptabilité, à la retraite, Enquêteur dès 1966, Fondateur du GEOS France, 1969, de la Revue Hypothèses Extraterrestres 1969-1970 et des véritable Repas Ufologiques 1996 - aujourd’hui disparus. Auteur de l’ouvrage « OVNI AU MAROC » 2014, Études et enquêtes privées au Maroc sur le phénomène OVNI.  Organisateur des Rencontres Ufologiques Européennes Châlons en Champagne : 10 000 personnes, 100 stands,  plus de 200 personnalités du monde ufologiques sur place.... 


NOTES

(1) Les noms pour des raisons de confidentialité demandées par le témoin, ont été légèrement modifiés.

(2) Rédigé sommairement en février 2009, repris a partir du texte de base en 2024.

(3) J’ai repris, à partir de Google version de 2024 AIRBUS – CNES avant de publier à nouveau cette enquête, les documents concernant la localisation, que j’avais fait il y a quelques années et qui sont de mauvaise qualité.

(4) En fait, la partie centrale, grise donc plus sombre, était d’une forme similaire aux cas de Valensole, Socorro au Nouveau Mexique et Marrakech. (et bien d’autres) Toutefois compte tenu de la lumière et de l’éloignement, on ne pouvait pas distinguer sur sa structure des portes, fenêtres, hublots ou tout autres détails qui pourraient apparaitre sur sa structure.


D
DiDifférents cas d'ovni de forme ovoïde recensés dans le monde...

mardi 24 décembre 2024

ILE DE PHU QUOC AU VIETNAM : EXLOSION D'OVNI

 OBSERVATION AU VIETNAM

Le Vietnam enquête sur un mystérieux incident d'OVNI

Les autorités de la province méridionale de Kien Giang ont signalé au gouvernement une explosion d'OVNI au-dessus de l'île de Phu Quoc le 27 mai 2008.

Source https://hanoitimes.vn/vietnam-probes-mystery-ufo-incident-44917.html


Un objet volant non identifié a explosé vers 10 heures du matin le 27 mai au-dessus de la partie nord de Phu Quoc, Île au large des côtes du sud de la province de Kien Giang.

De nombreux habitants ont été témoins de l'explosion. Ils ont trouvé de nombreux morceaux de métal gris, dont un morceau de 1,5 m de long. 

Pham Vu Hong, président de l'île de Phu Quoc, a déclaré que le gouvernement local continuait le 28 mai à rechercher davantage de débris et à secourir les victimes, s'il y en avait.

Fin mai, plus de 10 autres pièces d'alliage d'aluminium ont été retrouvées. Toutes les pièces métalliques sont peintes en vert-jaune, sans aucune marque. La plus grande pièce mesure 70 x 150 cm.

Les autorités du district de l'île ont contacté les compagnies aériennes du Vietnam, Cambodge et Thaïlande, mais jusqu'à 22 heures hier, aucun avion vietnamien n'avait signalé la disparition de l'un de ses avions. 

L'Agence de gestion du trafic aérien a confirmé qu'au moment de l'explosion, aucun avion vietnamien, civil ou militaire, ne survolait la région. L’Ile de Phu Quoc est un espace aérien international.

Des experts du ministère de la Défense se sont rendus sur place sur l’Ile de Phu Quoc aujourd'hui, 29 mai, pour analyser les morceaux de métal afin de déterminer si l'OVNI était un avion, un missile ou autre chose.

Le ministère de la Défense du Cambodge a annoncé mardi qu'un petit avion s'était écrasé dans la province de Kâmpôt, dans le sud du pays, mais s'est rétracté plus tard.

L'autorité de l'aviation civile du Cambodge a déclaré que les compagnies aériennes ont nié avoir perdu des avions et qu'il n'y avait aucune trace d'un quelconque accident.

Pourtant, la situation de l’Ile de Phu Quoc situé dans le sud du Vietnam province de Kien Giang et à portée de vue de Kâmpôt – ce qui indique qu’il y a bien eu quelque chose, selon les responsables militaires et provinciaux.

Le chef militaire du district insulaire, le colonel Nguyen Van Qui, a déclaré hier qu'un « objet volant non identifié a explosé vers 10 heures du matin le 27 mai au-dessus de la partie nord de l'île de Phu Quoc.”

Lorsque les habitants ont trouvé des débris métalliques, les autorités du district ont déclaré avoir contacté les compagnies aériennes Vietnam, Cambodge et Thaïlande mais n'a pas reçu de nouvelles immédiates d'un quelconque avion disparu mardi soir.

« Nous avons informé le ministère de la Défense », a déclaré Dinh Khoa Toan, vice-président du Comité populaire de l'île. Nous espérons que le ministère enverra des experts pour déterminer si le métal provient d’un avion écrasé. Nous avons récupéré plusieurs pièces métalliques dans différentes parties de l’île. »

Huynh Tan Hung, un responsable du Comité populaire de la commune de Ganh Dau, sur l'île, a déclaré que la population locale avait entendu une série de bruits, dont une forte détonation, peu après 10 heures du matin mardi.

« Nous avons tous vu quelque chose brûler dans le ciel, au nord de l’ile de Phu Quoc. « L’incendie » s’est déclaré dans le ciel près du territoire cambodgien. Dans notre commune, nous avons récupéré un morceau de métal mesurant un mètre sur environ 60 centimètres. »

Un soldat en service au commandement militaire de l'île de Phu Quoc, s'identifiant comme Tuan, a déclaré avoir reçu sept morceaux de métal de plus d'un mètre de long de la part de la population locale.

« Nous avons contacté les agences responsables et nous sommes sûrs qu'aucun avion vietnamien, civil ou militaire, ne volait là-bas à ce moment-là », a-t-il déclaré.

« Nous ne disposons pas ici d’installations suffisantes ni d’experts, nous ne pouvons donc pas dire pour l’instant si ces pièces métalliques proviennent d’un avion. »

Le chef adjoint de la police de Kâmpôt, en Chine, a déclaré que les villageois avaient entendu une « forte explosion », mais que tout ce que les autorités avaient pu trouver était un « petit morceau de métal » dans la jungle près de la côte.

Keo Sivorn, chef des opérations de vol au sein de l'aviation civile au Cambodge a déclaré qu'aucun avion ne s'était écrasé.

RECHERCHES SUR LE PHENOMENE OVNI : LES GOUVERNEMENT INTENSIFIENT LES RECHERCHES

 Les gouvernements et les groupes civils renforcent leurs efforts en faveur de la recherche et de la communication d'informations

Par Patrick Donovan | Décembre 2024

Source : https://aerospaceamerica.aiaa.org/year-in-review/governments-civilian-groups-increase-push-for-research-and-reporting/

Le Comité d’intégration et de sensibilisation aux phénomènes anormaux non identifiés cherche à améliorer la sécurité aérienne en améliorant les connaissances scientifiques et en atténuant les obstacles à l’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés.

Cette année a marqué un tournant dans le domaine de l’étude des phénomènes anormaux non identifiés (PAN). En plus de sensibiliser et de réduire la stigmatisation associée au sujet, des groupes civils et gouvernementaux ont pris plusieurs mesures concrètes pour remédier au danger potentiel que représentent ces objets pour la sécurité.

En janvier, les représentants américains Robert Garcia (Démocrate de Californie) et Glenn Grothman (Républicain du Wisconsin) ont présenté le projet de loi sur la sécurité de l’espace aérien pour les Américains. Ce projet de loi obligerait la FAA à « établir des procédures et des exigences de signalement pour les incidents liés à des phénomènes anormaux non identifiés » et offrirait une protection juridique contre les répercussions pour ceux qui signalent des observations. En novembre, le projet de loi était toujours en attente.

En mai, quelque 80 membres du Parlement japonais ont formé un groupe non partisan pour plaider en faveur de la création d’une organisation gouvernementale chargée d’enquêter sur les PAN. Dirigé par Yasukazu Hamada, ancien ministre japonais de la Défense et actuel chef des affaires parlementaires du Parti libéral-démocrate au pouvoir, le groupe a tenu sa première réunion début juin.

En mars dernier, le député Francisco Guerreiro a présenté une résolution visant à « proposer des lignes directrices pour une méthodologie commune de signalement et d’analyse des observations de PAN » dans l’espace aérien de l’Union européenne. Plus tard dans le mois, des scientifiques, des pilotes et des députés se sont réunis pour discuter de la manière d’atténuer les risques potentiels pour la sécurité liés aux PAN.

En juillet, le chef de la majorité du Sénat américain Chuck Schumer (D-NY) et le sénateur Mike Rounds (R-SD) ont réintroduit leur loi sur la divulgation des UAP en tant qu'amendement à la loi d'autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l'exercice 2025. Le projet de loi imposerait la collecte et la publication publique de tous les dossiers gouvernementaux sur les UAP dans les 25 ans suivant leur création, ainsi que la création d'un comité d'examen chargé d'évaluer les cas dans lesquels certains dossiers devraient être gardés confidentiels pour des raisons telles que la sécurité nationale. Ces dispositions n'ont finalement pas été incluses dans le projet qui était à l'étude à la mi-novembre. Cependant, la loi NDAA pour l'exercice 2024 avait demandé à la National Archives and Records Administration des États-Unis de créer une collection de dossiers sur les phénomènes anormaux non identifiés (Unidentified Anomalous Phenomena Records Collection), que l'agence a achevée en février.


En mars, le Bureau de résolution des anomalies dans tous les domaines du ministère de la Défense américain, ou AARO, a publié le premier volume de son examen des enquêtes gouvernementales passées sur les UAP. Lors d'une conférence de presse au Pentagone, le directeur par intérim Tim Phillips a déclaré que le bureau « n'avait trouvé aucune preuve vérifiable qu'une observation d'UAP représentait une activité extraterrestre » ou que « des informations avaient été illégalement ou de manière inappropriée cachées au Congrès ». Phillips a également déclaré que l'AARO développait un « système de surveillance déployable » de taille non spécifiée. Surnommé GREMLIN, cet ensemble de capteurs serait déployé dans des endroits tels que l'espace aérien restreint où des aviateurs militaires ont signalé des observations d'UAP.

Également en mars, le Bureau du conseiller scientifique en chef du Canada a annoncé son intention de produire un rapport sur les PAN dans le cadre du projet en cours Sky Canada, par lequel le bureau vise à améliorer les rapports sur les PAN au Canada.

En novembre, la commission de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants des États-Unis a tenu une audience de deux heures sur les UAP, au cours de laquelle quatre anciens responsables du gouvernement ont témoigné. L’audience a donné lieu à des appels bipartites en faveur d’une plus grande transparence du gouvernement sur le sujet et de la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même temps, l’AARO a publié son rapport annuel consolidé sur les UAP pour l’exercice 2024. L’AARO a déclaré avoir reçu 757 nouveaux cas depuis le dernier rapport, dont beaucoup n’étaient toujours pas résolus. Plus tard dans le mois, l’AARO a témoigné lors d’une audience de la commission des forces armées du Sénat américain sur les UAP.

Dans le milieu universitaire, le nombre d’articles scientifiques publiés sur les UAP a augmenté tout au long de l’année. La Sol Fondation, un groupe de réflexion récemment créé qui conseille les gouvernements sur l’étude des UAP, a publié cinq nouveaux livres blancs entre mars et juillet. Et en juin, la Major Cities Chiefs Association, une association à but non lucratif pour les chefs de police des grandes villes américaines, a publié et diffusé un guide d’information détaillé sur les UAP pour conseiller les services de police sur la gestion des cas et des rencontres liés aux UAP.

 

dimanche 22 décembre 2024

JAPON : BREVE HISTOIRE DES OVNIS

 Une brève histoire des ovnis au Japon

Comme aux États-Unis, la question des ovnis au Japon suscite de plus en plus d’attention, notamment en ce qui concerne le domaine de la sécurité militaire japonaise.

Par Daisuke Akimoto

03 juillet 2021

Source – Traduction de https://thediplomat.com/2021/07/a-brief-history-of-ufos-in-japan/

 

Utsuro-bune (bateau creux). Manjudō L'étrange bateau échoué sur le fief du seigneur Ogasawara, tiré de « Hyoryu-ki-shu (Archives des naufragés) », fin de l'époque d'Edo (XIXe siècle) / Livre / 26 × 77 cm (environ) / Collection : Bibliothèque Iwase Bunko, Nishio, Aichi

Nom :らしゃがはま).大切そうに抱え、人を寄せ付けようとしない。船の中には謎の文字があったと書かれている。

 

Le 24 juin 2021, le Laboratoire international d'études des OVNI a été établi dans les locaux du musée OVNI de Lino, dans le district d'Iinomachi qui dépend de la préfecture de Fukushima, en commémoration de la Journée mondiale des OVNIs. Le laboratoire est le premier et le seul institut de recherche du Japon consacré aux objets volants non identifiés (OVNIs), et la salle interactive expose quelque 3 000 documents liés aux OVNIs, attirant jusqu'à 30 000 visiteurs par an. Mikami Takeharu, le rédacteur en chef de Mu Monthly, un magazine occulte japonais, est devenu le directeur de l'institut de recherche. Il a été signalé que des OVNIs ont été observés de temps à autre autour du mont Senganmori, une colline en forme de pyramide dotée d'un fort champ magnétique, près du laboratoire.

Le nombre de personnes affirmant avoir été témoins d'OVNIs est relativement faible au Japon par rapport aux États-Unis, mais il existe des contes et des histoires légendaires sur les extraterrestres et les OVNIs au Japon. L'une des histoires les plus anciennes est « Le conte du coupeur de bambou » (Taketori Monogatari), également connu sous le nom de « La princesse brillante » (Kaguya-hime), d'un auteur inconnu, créée au début de la période Heian (794-1185).

Selon l'histoire, un vieux coupeur de bambou a trouvé une petite fille (la princesse Kaguya) à l'intérieur d'une tige de bambou brillante. Elle grandit et devient une femme mystérieusement belle. Avec son charme surnaturel, Kaguya attire tout le monde autour d'elle, et de nombreux hommes, dont l'Empereur, lui proposent de l'épouser, mais elle les refuse tous. Kaguya explique qu'elle n'appartient pas à la Terre et qu'elle doit retourner sur la Lune. Finalement, une délégation de la Lune arrive sur Terre pour ramener Kaguya chez elle. Les soldats de l'Empereur tentent de protéger Kaguya, mais elle est finalement ramenée sur la Lune.

Takeharu Mikami, directeur de l'International UFO Lab,  UAP ET OVNI

Takeharu Mikami, directeur de l'International UFO Lab, quatrième à partir de la gauche, et d'autres affiliés, sont vus tenant un panneau avec le logo de l’association dans l'UFO Interactive Hall dans le district d'Iinomachi de la ville de Fukushima, le 24 juin 2021. (Mainichi/Mina Isogai)

Cette histoire est familière à presque tous les Japonais, car elle est lue à la maison et utilisée comme matériel de lecture à l'école. De plus, l'histoire a été adaptée au cinéma d'animation « Le Conte de la princesse Kaguya » par le Studio Ghibli, et une manœuvre d'injection en orbite lunaire, Kaguya (SELENE), lancée par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA), a été nommée d'après la princesse extraterrestre.

Curieusement, plusieurs documents de l'époque d'Edo (1603-1868) indiquent qu'une belle femme est arrivée au Japon à bord d'un navire rond (utsurobune). Il est logique de penser que l'histoire a dû être inspirée par l'arrivée d'un navire étranger, mais d'une certaine manière, la forme du navire ressemble à celle d'une soucoupe volante classique.

Bien que de nombreux Japonais soient sceptiques quant à l’existence des ovnis ou des extraterrestres et que la plupart des documents publiés soient scientifiquement douteux, il est surprenant de constater que Horikoshi Jiro, qui a conçu le célèbre chasseur japonais Zero Fighter, utilisé dans la guerre d’Asie-Pacifique, a étudié le mécanisme des soucoupes volantes du point de vue de la technologie aéronautique. Horikoshi a notamment rédigé un article de recherche non publié sur les soucoupes volantes, et on en déduit que l’article a été écrit après l’observation d’OVNI par Kenneth Arnold le 24 juin 1947. Les observations d’OVNI dans le monde entier ont continuellement fasciné de nombreuses personnes au Japon, et une société de jeux japonaise, Taito, a développé le jeu vidéo classique, « Space Invaders ».

L'arrivée d'OVNIs pouvant constituer une menace potentielle pour la paix et la sécurité du Japon, les parlementaires japonais ont parfois débattu de ce sujet à la Diète. Ainsi, le 10 mars 2005, Yamane Ryuji, membre du Parti démocrate du Japon, a souligné devant la Commission des affaires générales de la Chambre des conseillers que de nombreux OVNIs étaient arrivés sur Terre et que l'arrivée de nombreux OVNIs pourrait poser problème pour la défense du Japon. En réponse à une question de Yamane, le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Aso Taro, a répondu qu'il n'avait jamais vu d'OVNIs, mais que sa mère lui avait dit avec enthousiasme qu'elle en avait été témoin.

Le 10 décembre 2007, Yamane a posé d'autres questions au gouvernement du Premier ministre de l'époque, Fukuda Yasuo, notamment pour savoir si le gouvernement japonais avait déjà confirmé l'existence d'OVNI. Huit jours plus tard, le gouvernement de Fukuda a répondu à la question en affirmant officiellement que le gouvernement japonais n'avait jamais confirmé l'existence d'OVNI et qu'il n'avait jamais envisagé de mesures contre l'arrivée éventuelle d'OVNI sur le territoire japonais. Cependant, certains ministres japonais ont personnellement contredit la déclaration du gouvernement. En particulier, le ministre de la Défense de l'époque, Ishiba Shigeru, a affirmé qu'il n'y avait aucune preuve prouvant que les OVNI ou les extraterrestres n'existent pas. De plus, l'ancienne première dame Hatoyama Miyuki a affirmé avoir été enlevée par un OVNI de forme triangulaire.

Le 1er avril 2015, Antonio Inoki, ancien lutteur professionnel et membre de la Chambre des conseillers, a demandé au ministre de la Défense de l'époque, Nakatani Gen, si les pilotes des Forces d'autodéfense japonaises (SDF) avaient déjà effectué des décollages d'urgence pour répondre aux incursions d'OVNI dans l'espace aérien. Nakatani a répondu : « Je ne connais aucun cas de découverte d'un objet volant non identifié qui proviendrait d'un autre endroit que la Terre. »

Le 16 février 2018, Osaka Seiji, député à la Chambre des représentants et membre du Parti démocratique constitutionnel du Japon, a posé plusieurs questions au gouvernement Abe concernant la politique de sécurité du Japon. Plus précisément, Osaka a demandé si les termes relatifs à une situation d'attaque armée ou à une situation menaçant la survie, tels que stipulés dans la législation sur la paix et la sécurité, pouvaient être appliqués à d'éventuelles attaques d'OVNI. Osaka a en outre demandé si le Japon devait exercer son droit à la légitime défense collective pour protéger les forces américaines en cas d'éventuelles attaques armées d'OVNI. Onze jours plus tard, le gouvernement Abe a exprimé une déclaration officielle selon laquelle le gouvernement n'avait jamais reconnu l'existence des OVNI et n'avait jamais formulé de mesures nécessaires contre l'arrivée d'OVNI.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le nombre de personnes affirmant avoir été témoins d’OVNIs a augmenté. En réponse aux enregistrements d’avions de chasse de la marine américaine concernant des OVNIs publiés par le Pentagone en avril 2020, le ministre de la Défense de l’époque, Kono Taro, a déclaré que les pilotes des SDF n’avaient jamais rencontré d’OVNIs. Pourtant, le ministère japonais de la Défense a rédigé et annoncé des protocoles pour les SDF en cas de rencontre d’OVNIs le 14 septembre 2020. Conformément à ces protocoles, les SDF sont obligées de soumettre un rapport d’analyse concernant les rencontres d’OVNIs en enregistrant et en enquêtant sur tout incident de ce type.

Kono avait déclaré auparavant que « pour être franc, je ne crois pas aux ovnis », mais il a décidé de formuler les protocoles après avoir rencontré le secrétaire américain à la Défense de l'époque, Mark Esper, à Guam, où ils ont échangé leurs points de vue sur les ovnis à la fin du mois d'août 2020. Il a été signalé que Kono et Esper ont tous deux évoqué une éventuelle coopération en matière de défense concernant les ovnis sur la base de l'alliance militaire bilatérale. En substance, Kono a demandé aux FDS de signaler d'éventuelles interactions ou observations d'ovnis, au motif que les rencontres avec des ovnis pourraient constituer une menace pour la sécurité nationale du Japon et des États-Unis.

Bien que le Japon ait élaboré des protocoles pour les rencontres avec des OVNI, les procédures sont conformes au cadre juridique actuel pour faire face aux incursions dans l'espace aérien d'avions militaires étrangers. En cas d'intrusion dans l'espace aérien par un avion étranger, les pilotes des FDS sont censés effectuer des vols d'urgence pour avertir et ordonner à l'avion étranger de quitter le territoire japonais. Si l'avion étranger mène des opérations militaires contre le Japon, les FDS recevront l'ordre de mener une opération de défense contre l'avion étranger. Au cours de l'opération de défense, les pilotes des FDS sont autorisés à utiliser la force pour défendre le territoire japonais. Malheureusement, le cadre juridique actuel et les capacités de défense du Japon ne sont pas prêts pour les intrusions dans l'espace aérien par des OVNI.

Néanmoins, le ministère japonais de la Défense et le Pentagone devraient continuer à recueillir conjointement des informations sur les ovnis afin de faire face à d'éventuelles arrivées simultanées d'innombrables ovnis et à une hypothétique urgence militaire qui en résulterait, causée par des extraterrestres.

Daisuke Akimoto, PhD. est professeur associé à l'Université des sciences de l'information de Tokyo

Daisuke Akimoto

Daisuke Akimoto, PhD. est professeur associé à l'Université des sciences de l'information de Tokyo.
Il est l'auteur de « Le Japon en tant qu'État pacifiste mondial » (Peter Lang, 2013), « La doctrine Abe » (Palgrave Macmillan, 2018), « L'identité nucléaire du Japon et ses implications pour l'abolition du nucléaire » (Palgrave Macmillan, 2020), « Les Premiers ministres japonais et leur philosophie de la paix » (Palgrave Macmillan, 2022) et « Le Japon et la santé mondiale » (Palgrave Macmillan, 2024). Ses publications  sont disponibles ici .

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LE LABORATOIRE INTERNATIONAL POUR L’ÉTUDE DU PHÉNOMÈNE OVNI DE LINO-CHO DANS LA VILLE DE FUKUSHIMA

En fait un peu comme à Roswell et dans quelques autres villes dans le monde, un musée ou on peut voir des documents relatifs au phénomène ovni. Et au sein du musée un groupe de bénévoles qui a pour but de faire des recherches sur le phénomène.

La ville intéressée par cette organisation pour dynamiser la région et en faire une « attraction touristique » :

siege du laboratoire ovni - ufo de Fukushima japon
Siege du laboratoire ovni - Ufo
de Fukushima japon
Iino-cho, ville de Fukushima, préfecture de Fukushima, s'efforce de revitaliser la zone en tant que village OVNI depuis environ 30 ans, et ses installations centrales comprennent des statues en pierre d'extraterrestres, des lampadaires en forme d'OVNI et un poste de police OVNI Fureai. Exchange Center a ouvert ses portes en 1992 et fêtera son 30ème anniversaire en 2022.

Le musée abrite environ 3 000 objets, y compris des matériaux liés aux ovnis donnés par feu Kinichi Arai, un célèbre chercheur japonais sur les ovnis, et constitue un lieu incontournable pour les fans d'ovnis, visité par environ 30 000 personnes chaque année.

Ce type d'installation et de zone spécialisée dans les ovnis est le seul au Japon, et afin de promouvoir l'attrait de la sous-culture de Fukushima, l'institut a été créé et recrute des membres pour mener diverses enquêtes et recherches sur les ovnis et organiser des événements à travers ceux-ci. Efforts, l’objectif est d’augmenter le nombre d’échanges et de populations associées et de revitaliser la région.

Ce que dit en fait la pub locale sur le musée :

Source : https://www.f-kankou.jp/en/discover/sport-culture/706/

Le musée des ovnis d'Iino se trouve à Iino, dans le sud de la ville de Fukushima. Le musée a été ouvert en 1992 et abrite une grande variété de documents et d'expositions sur les ovnis et autres mystères, un théâtre virtuel en 3D et des installations thermales avec vue sur la région.

À côté du musée se trouve le mont Senganmori, une colline en forme de pyramide avec une vue magnifique, connue pour de nombreuses observations d'OVNI, des lumières inexpliquées et des événements mystérieux.

Le restaurant et boutique de souvenirs Panorama Shokudo est situé en face du musée et sert une gamme de ramen, soba, curry et riz populaires, ainsi que des boulettes de viande frites.

Iino est connue comme « la maison des OVNI » (UFO no Sato) et on y trouve de nombreuses sculptures et gravures extraterrestres réparties dans toute la ville. Nous vous recommandons de vous y rendre début février pour assister également au festival Iino Tsurushibina.

Ce que dit le quotidien THE MAINICHI a propos du groupe de recherches sur les ovnis créé au sein du musée.

THE MAINICHI - JAPAN

Source et traduction Google : https://mainichi.jp/english/articles/20210625/p2a/00m/0na/046000c

 

UFO LAB   OVNI JAPAN   - UAP
LOGO UFO LAB
FUKUSHIMA -- Le laboratoire international d'OVNI, qui prétend être le seul institut de recherche du Japon sur les objets volants non identifiés, a été créé dans cette ville le 24 juin 2021, lors de la Journée mondiale des OVNI.

L'institut de recherche a ouvert ses portes dans l'UFO Interactive Hall, un établissement situé dans la ville qui propose des expositions sur les OVNI. L'institut s'efforcera de résoudre l'énigme de ces objets volants et a accueilli le rédacteur en chef du magazine mensuel occulte Mu, Takeharu Mikami, 51 ans, comme directeur. Il accepte les candidatures en ligne des chercheurs et poursuit l'analyse et l'enquête sur les témoignages de témoins.

Selon UFO Interactive Hall et d'autres sources, depuis les années 1970, un objet volant en forme de cône émettant de la lumière a été observé près du mont Senganmori, dans l'ancien district d'Iinomachi de la ville de Fukushima, provoquant une certaine agitation parmi le public.

Suite à ces observations, le district aurait entrepris des efforts pour promouvoir la région comme « patrie des OVNIs » et, en 1992, la salle interactive a été créée comme installation centrale. La salle interactive des OVNIs possède une collection d'environ 3 000 documents connexes donnés par le célèbre chercheur sur les OVNIs Kinichi Arai. Environ 30 000 personnes de la préfecture et de l'extérieur la visitent chaque année.

L'année dernière, le ministère de la Défense des États-Unis a révélé des vidéos confidentielles d'OVNI filmées par la marine américaine, et un ancien superviseur a témoigné de l'existence de ces objets. Ces développements ont suscité un intérêt croissant pour ces observations au sein de la communauté internationale, et les parties associées à UFO Interactive Hall ont décidé d'ouvrir le laboratoire de recherche car elles estiment que leur existence doit être révélée maintenant.

Les activités du centre de recherche comprennent la collecte, l'analyse et la divulgation d'informations sur les témoins concernant les ovnis dans le monde entier, des tentatives de rencontre avec des ovnis, ainsi que des enquêtes et des recherches sur le mystère de l'ovni du mont Senganmori.

Le directeur Mikami a exprimé son enthousiasme : « Jusqu'à présent, même si des ovnis étaient découverts, l'information n'était partagée qu'au niveau individuel. J'espère que le laboratoire de recherche servira de base de réception d'informations et mènera à de nouvelles découvertes. J'aimerais aller au fond de leur identité. » 

Adresse du site du groupe de recherches : https://ufo-laboratory.com/about/

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Les premiers travaux annoncés par le groupe d’étude de Fukushima – En fait, un travail relativement similaire à ce font nos associations en France.

L'International UFO Lab de Fukushima a déclaré avoir examiné un total de 494 rapports reçus de personnes au Japon et à l'étranger au cours de l'année écoulée (2022).

 

Publié le 27 juin 2023

Source et traduction de : https://portalmie.com/atualidade/2023/06/grupo-do-japao-divulga-imagens-de-provaveis-ovnis/

 

Takeharu Mikami, directeur de l’International UFO Lab

Takeharu Mikami, directeur de l’International UFO Lab., au centre (YouTube/Fukushima TV)

L’International UFO Lab. une organisation dédiée à l'enquête sur les objets volants non identifiés, a publié 6 photographies et vidéos qui, selon le groupe, représentent très probablement de véritables objets volants non identifiés.

L'organisation a fait cette annonce lors de l'UFO Fureiai-kan à Fukushima samedi (24), ou Journée mondiale des ovnis. On dit que ce jour-là, c'était la première fois qu'un OVNI était observé aux États-Unis.

Le groupe a déclaré avoir examiné un total de 494 rapports reçus de personnes au Japon et à l'étranger au cours de l'année écoulée. Cependant, la plupart des images semblaient être celles de drones, d'oiseaux, de reflets de lumière, d'avions et d'insectes et n'étaient pas considérées comme des ovnis, a indiqué le groupe.

Il a conclu que 6 images d'objets volants arrondis et triangulaires capturées à Kobe, Fukushima et ailleurs avaient une forte probabilité d'être des ovnis.

« Il est peut-être possible de créer ces images avec de l'infographie. Cependant, s’il s’agit de véritables ovnis, des extraterrestres pourraient être à bord », a déclaré Takeharu Mikami, directeur de l’International UFO Lab. et rédacteur en chef du magazine occulte mensuel Mu.

« Il est vrai qu’il existe des phénomènes inconnus dans le monde. J'espère que les enfants qui ont vu ces images résoudront le mystère à l'avenir », a déclaré Mikami.

https://www.youtube.com/watch?v=TIUcH3yMvbI

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